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Ne sortez JAMAIS avec une TRAILEUSE

NE SORTEZ JAMAIS AVEC UNE TRAILEUSE, elle des pieds qui ne ressemblent à rien. Des cicatrices d’ampoules, parfois un ou deux ongles qui manquent : attendez vous à une vision d’horreur ! Chaque blessure aura son histoire : ce trail à la Plagne où elle a parcouru plus de kilomètres que jamais, cette course au Maroc où elle a fini main dans la main avec une inconnue… Lire la suite

La Sahraouiya, un raid solidaire féminin incroyable !

Salut les TEE ! Je voulais revenir sur mon expérience vécue à la Sahraouiya : cette épreuve a été tellement riche en émotions et restera à toujours gravé dans mon coeur. Ca a été pour moi, une très belle aventure humaine, des rencontres fantastiques, quelque chose de très fort.. je voulais absolument écrire tout cela, en garder une trace..

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La plus belle des motivations

J’ai connu la Sahraouiya que très tardivement, par un ami. Je suis venue seule sur l’événement et du coup j’ai découvert ma coéquipière là-bas, El Batoul Arjdal. Batoul est une jeune marocaine incroyable : elle a des performances physiques impressionnante, semi en 1h17, 10km en 34min.. Elle rêve de devenir athlète professionnelle mais a beaucoup de mal à se faire 22 vendredi 12h44m05s_CBU3819sponsoriser. Elle emprunte l’argent de ses amis pour pouvoir s’inscrire sur des courses, n’a aucun matériel digne de ce nom, des baskets dans un état pitoyable, des cicatrices sur son dos car elle n’a pas de crème anti frottement. Son histoire m’a vraiment émue et dès notre rencontre je me suis dis que je me donnerai tous les moyens possibles pour l’aider à gagner ce raid, et ainsi à se faire connaître.  Je n’ai jamais eu plus bel objectif de course !

17 dimanche11h03m42s_CBU9920Batoul venait d’un milieu très défavorisé : elle n’a jamais été à l’école et ainsi n’a pas appris à parler le Français. Elle parle seulement Arabe. Me voilà donc en équipe sur une compétition assez stratégique, avec une personne avec qui je ne peux pas communiquer. Quel challenge ! En plus, elle est assez nerveuse : elle veut gagner, coute que coute !

 

 

La course !

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Jour 1

La course a démarré sur le cha17 dimanche17h15m40s_CBU6573peau des routes ! La première étape était un cross de 4km dans la ville, suivi d’une course d’orientation ! Ma coéquipière Batoul part pleine balle avec le groupe d’athlètes professionnelles marocaines. J’arrive en retard sur le premier point de contrôle où on nous remet les cartes, et je la vois déjà assez énervée ! Elle veut rattraper les autres et nous repartons sans qu’elle me laisse le temps de me poser et réfléchir à la course d’orientation. Je suis en survitesse et peu lucide, mais je vois quand même que nous partons hors carte. Je lui dis qu’il faut faire demi tour, qu’elle se trompe. C’est à ce moment la que je découvre ce que j’appellerai plus tard le « GPS marocain » : quand un marocain ne connaît pas le chemin, il demande aux passants par où il faut aller, plutôt que de réfléchir à la carte.
Ainsi, Batoul demande en arabe le chemin à un homme, et celui-ci lui indique évidemment la mauvaise direction empruntée par le groupe de tête. Et elle repart de plus belle très énervée ! J’essaye de lui expliquer, de lui mimer, mais rien à faire, elle est dans sa bulle…

Finalement, je commence à en avoir assez de courir trop vite pour moi, et par dessus tout dans la mauvaise direction. Je décide de faire demi tour : tant pis pour elle, elle sera bien obligée de me suivre… Et la, c’est l’explosion ! Elle s’énerve de plus en plus, ne comprend pas ce que je fais, me suis en me traitant de tous les noms ! Je reste concentrée et j’enchaine les balises.. une.. deux.. trois !

17 dimanche17h03m44s_CBU0162La course est très ludique : il faut trouver différents objets un peu partout dans la ville. Batoul commence à comprendre que je maitrise la situation, elle se calme et nous avançons bien ! Finalement, nous passons la ligne d’arrivée en première position. Je la vois avec son grand sourire, beaucoup d’émotions…

 

 

Jour 2

Suite à cette première étape un peu tendue, Batoul a compris que j’avais l’expérience, et elle, les jambes ! Après une nuit en bivouac sous un ciel étoilé incroyable, la 2ème journée commence par un « boot  camp », une sorte de parcours du combattant ! La clairement, je suis dans mon élément ! Nous enchainons les ateliers et nous plaçons en 3ème position, juste derrière les deux équipes d’athlètes professionnelles marocaines !

18 lundi 13h57m53s_CBU7930 18 lundi 11h27m56s_CBU0558

La journée n’est pas finie pour autant, nous avons encore une épreuve nocturne qui nous attend le soir : Run and Bike et Trail, pour un total de 19km. J’appréhende beaucoup cette étape qui est purement physique : difficile pour moi de rivaliser avec les équipes d’athlètes pro !

Je pars naturellement avec le vélo. Batoul n’en veux pas, elle n’en a jamais fait. Je roule sur la piste et je la vois courir à bon rythme à coté de moi. Un petit coup d’œil à mon gps : 13,5km/h. Ok, elle est vraiment en forme cette petite ! Elle tiendra ce rythme sur les 19km ! Incroyable ! Finalement, nous minimisons la casse sur cette étape purement physique, et nous gardons notre première place au classement général.

18 lundi 21h26m51s_CBU1184 18 lundi 21h27m15s_CBU1189

Jour 3

Le 3ème jour est un peu plus à mon avantage : il y a de nouveau une course d’orientation, c’est le moment de creuser un écart confortable ! La journée commence par 9km de run and bike. 19 mardi 10h33m57s_CBU1459 20 mercredi 15h47m43s_CBU8827

Et la, surprise, les 2 équipes d’athlètes marocaines restent avec nous. Nous évoluons ensemble, à un rythme tranquille, l’ambiance est décontractée… elles ont bien décidé d’arriver en même temps que nous sur le départ de la CO pour nous suivre ! Elles ont bien compris que c’était mon élément.

Il faut la jouer stratégique, pas le choix. Nous arrivons sur le départ de la CO : chaque équipe a 1h30 pour trouver les balises en ordre libre à partir du moment où on leur remet la carte. Je choisis de refuser la carte : je m’assois et je laisse partir les autres équipes. Je vois les filles qui m’attendent et qui guettent le moindre de mes mouvements : je meurs d’envie de partir, mais je résiste et j’attend qu’elles se dispersent. 30min plus tard, je ne les aperçois plus. C’est le moment d’être rapide et efficace : nous prenons la carte et nous commençons par la balise la plus éloignée des autres équipes ! Nous enchainons rapidement les balises et arrivons au point de contrôle en première position.

19 mardi 11h36m10s_CBU8196

Une portion de run and bike plus tard, nous passons la lignée d’arrivée en première position, avec une avance confortable ! Ouf, objectif atteint !

20 mercredi 15h47m38s_CBU8825 19 mardi 10h28m54s_CBU1426

Jour 4

20 mercredi 15h51m27s_CBU2263Le 4ème jour est de nouveau une journée physique : 7km de run and bike et 9km de trail en orientation (azimut). Nous arrivons de nouveau 3ème, loin derrière les premières tout de même. Nous voilà toujours première au classement général mais la course est serrée. En plus l’étape du lendemain est très incertaine : il y a une épreuve de 5km de Kayak et Batoul n’a jamais fait de kayak ! Pire, elle ne sait même pas nager ! Je ne sais pas du tout comment elle va réagir en pleine mer, et ca va être difficile pour moi de lui donner des instructions. En plus, le vent omniprésent à dakhla complique vraiment l’épreuve de kayak.

20 mercredi 15h49m13s_CBU2258

 

Jour 5

Le 5ème jour, au petit déjeuner22 vendredi 10h53m45s_CBU3378, je trouve un manche à balai sur le camp et je m’en sers de simulateur à kayak. Je retrouve Batoul et je lui apprends les mouvements de pagaye : chercher loin devant, bras tendu, être régulière, tourner les poignets…ok, ca peut le faire !

Le départ est donné, nous courrons à nos kayaks. Batoul galère à monter dedans. Elle qui est si à l’aise sur le sol met 3h pour monter dans un kayak, incroyable ! Finalement nous partons enfin. Batoul se révèle assez efficace à l’avant, même si elle donne pas mal de coups de pagayes parasites. Je compense comme une malade à l’arrière pour que le kayak file droit.

21 jeudi 10h50m08s_CBU9221

Finalement, nous atteignons l’objectif, « l’ile du dragon », en première position ! Mais je suis épuisée, peu lucide, et pourtant une nouvelle course d’orientation m’attend ! On me donne une photo aérienne de l’ile, mais je n’arrive à rien. Je nous fais tourner en rond, je suis trop fatiguée, je n’arrive pas à compter les rentrants, je me perds… Les autres équipes nous rattrapent, l’angoisse !

21 jeudi 11h10m29s_CBU2911

Finalement, nous retournons au départ pour se recaler sur la carte : 20min de perdues. Isa, il faut que tu te bouges maintenant ! Mon cerveau se réveille enfin et nous enchainons les balises.

21 jeudi 11h35m24s_CBU9275

Retour en kayak. Le vent s’est levé et ca devient compliqué : je demande à Batoul si elle veut marcher ou pagayer.. Pas étonnant, elle préfère marcher :p
Je rejoins la plage la plus proche et nous tirons le kayak ! Nous arrivons premières, ouf, soulagement !

21 jeudi 10h53m56s_CBU9226

Jour 6

Le 6ème jour nous avons le droit à une épreuve originale : un trail de 4km jusqu’à une énorme dune, puis un retour dans la mer, avec de l’eau jusqu’à la taille.

18 lundi 11h33m25s_CBU7140

Nous avons une avance confortable mais Batoul a décidé de me faire souffrir 🙂 Elle impose un rythme soutenu, et sans surprise nous nous plaçons 3ème de l’étape.22 vendredi 12h43m09s_CBU3812

Mon bilan, et quel bilan !

22 vendredi 19h56m29s_CBU4352

 

Je n’aurai jamais cru pouvoir gagner ce raid. Le niveau physique des équipes de tête était élevé. Finalement, c’est notre bonne communication dans l’équipe qui nous a sauvé. Etonnant finalement de la part de 2 personnes qui ne peuvent pas parler entre elles !

 

20 mercredi 20h44m14s_CBU1905J’ai vécu une histoire incroyable avec Batoul. Une véritable amitié s’est crée entre nous. Des rires, beaucoup de joie, et des larmes le jour du départ.

 

Je conseil vivement la Sahraouiya : j’y ai rencontré des tas de femmes incroyables, qui prennent leur destin en main et font bouger le monde ! La Sahraouiya est un raid solidaire : chaque équipe représente une association. Moi même je représentai l’association l’Enfance Pétillante, une association qui aide les gens malades ou handicapés à réaliser des exploits sportifs. Cette épreuve m’a mis en relation avec des femmes engagées, solides, incroyables, passionnantes. Des femmes qui sont maintenant devenues mes amies.

Cet événement a aussi été largement médiatisé, ce qui a apporté beaucoup à mon association!17 dimanche10h43m24s_CBU9854

N’attendez plus, foncez !
Qui y retourne avec moi l’an prochain?

https://www.facebook.com/SahraouiyaMaroc

 

Quelle brassière de sport choisir pour protéger notre poitrine ?

Commençons par un sujet qui nous concerne toutes et qui revient souvent :

Quelle brassière de sport choisir pour protéger notre poitrine ?

Eh oui, même si on aime toute courir, on n’a pas forcément envie de se retrouver avec deux magnifiques gants de toilettes dans quelques années ! 😉 Sans parler des problèmes d’irritation… Bref, c’est un sujet très important pour nous les femmes, sujet qu’on a malheureusement tendance à négliger !!

Et si on commencait par un peu d’histoire.. ?

En 1975, Glamorise sortait la première brassière spécifique au sport. Glamour n’est ce pas?

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Bien que très populaire auprès de ses clientes, de nombreux revendeurs ont refusé de distribuer ce genre de produit, et le modèle fut retiré.

Ce n’est que quelques année plus tard, avec l’explosion du jogging, que les brassières de sport refirent leur apparition, comme ci-dessous, la marque Shock Absorber qui est lancée avec l’appui de Sally Gunnell.1995

Bon, maintenant que l’instant culture est passé, revenons à nos moutons 🙂

C’est vrai que quand on voit les prix des brassières, on y réfléchi à deux fois… J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair !

Je vous propose de voir les modèles les plus utilisés aujourd’hui par les coureuses :

ANITA ACTIVE EXTREME CONTROL : 59€ en vente ICI

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Celui la, c’est mon chouchou, je ne jure que par lui ! (Isa, 95C) ! Bonnets sans couture, doublés en éponge. Ce qui me surprend le plus, c’est le confort au niveau des bretelles. Elles sont rembourrées et super agréables. Bref, je l’adore !

 SHOCK ABSORBER, en vente chez Décathlon : environ 40€

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Encore une fois, un soutien-gorge très confortable pour les fortes poitrines avec un très très bon maintient. Les tailles montent jusqu’au bonnet G !

Les bretelles  sont rembourrées et réglable. Il y a également une double agrafe dans le dos. Enfin, sa matière absorbe l’humidité et l’évacue pour laisser la peau sèche pendant l’effort.

Le petit plus : Bande réfléchissante sur les bonnets pour pouvoir le porter sans haut la nuit, bretelles réglables

L’avis de Delphine de Trail entre Elles, 31ans, 90C : Je recommande ce soutien-gorge a toutes celles qui ont une poitrine généreuse et qui font de la course à pieds. Fini les blessures liées à des soutien-gorge inadaptés !! Les qualités de ce produit sont : le confort, le très bon maintien et la légèreté ! En bref courir rime avec liberté !!

 Anita Dynamix Star, marque allemande : 60€ en vente ICI

5537-364-5529-001-activeJe trouve cette brassière sublime ! Elle a d’ailleurs reçu le prix du design Red Dot. Elle a un système d’attache breveté Easy On & Off, qui permet un enfilage et déshabillage faciles grâce à une large ouverture. (Ca évite de nous décoiffer 😉 )

Encore une fois, nous avons un dos nageur pour une liberté de mouvements et un maintien élevé.

Le petit plus : Réglages des bretelles par l’avant

L’avis de Delphine de Trail entre Elles, 31ans, 90C : Le meilleur support que je n’ai jamais connu ! J’aime le fait qu’on puisse ajuter au niveau des épaules et du dos pour qu’il colle parfaitement à la peau. Cher certes, mais allez-y les yeux fermés,  ça en vaut le coût car le maintien est vraiment irréprochable !

Zsport Zbra Evolution, marque Francaise : 40€ en vente ICI

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Cette brassière est équipée d’une fermeture sur le devant pour une mise en place simple et rapide, de bretelles en mousse pour un meilleur confort au niveau des épaules, et d’un dos en « V » pour une grande liberté de mouvement.

Le petit plus : Des passants de fixation vous permettent d’accrocher votre cardiofréquencemètre.

L’avis d’Estelle, staff de Trail Entre ELLES, 85C, 39 ans : J’avais des aprioris par rapport à la fermeture devant, j’avais peur qu’elle me blesse. Il y a un ruban de protection entre la peau et le zip pour ne sentir aucun frottement, et un petit crochet nous aide à maintenir le tout pour le fermer. Au départ, la compression est telle qu’on a franchement du mal à respirer ! Mais la sensation s’estompe rapidement. Côté esthétisme, les très larges bretelles sont visibles, on ne pourra pas frimer en débardeur. Mais ce n’est pas le but recherché hein, on frimera plus tard avec votre beau décolleté ! 🙂 Le dos en V laisse une grande liberté de mouvement, c’est agréable. Pendant la course, le maintien est évident. La poitrine est comprimée, et bouge peu. Les bretelles sont en mousse et n’engendrent aucun tiraillement ou frottement pendant la séance. Bref, un très bon produit pour un maintien maximal, indispensable à la pratique de la course à pied. J’ai acheté mon premier modèle il y a maintenant 2 ans et jamais je n’ai eu de soucis avec cette fermeture, j’en ai depuis acheté un deuxième et je viens d’en reprendre 2 autres !!!

ODLO High Ultimate Fit, marque Suisse : environ 50€

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Cette brassière est très appréciée par les coureuses à fortes poitrine. Les bretelles en X permettent d’avoir un meilleur maintient, avec un réglage dos large avec trois agrafes. Les bretelles rembourrées vous offrirons un bon confort.

Le petit plus : Molécules d’argent contre les odeurs et la croissance des bactéries

L’avis de Nathalie de Trail Entre ELLES, 95D, 45ans (qui est très bavarde :p) : la matière est confortable, épouse parfaitement les formes et évacue très bien la transpiration : aucune sensation d’humidité froide comme j’ai pu le reprocher à d’autres modèles. Top confort avec la large bande élastiquée : pas d’irritation, pas de frottement, et je glisse même en-dessous ma ceinture cardio ! Lavage après lavage (elles sèchent super vite), les brassières sont toujours au top (juste le logo « odlo » qui disparaît peu à peu), ne se détendent pas, ne montrent pas de signes de faiblesse (mes plus anciennes datent de l’été 2013). En résumé, ce que j’adore par-dessus tout, c’est le maintien. Le bémol, s’il faut en trouver 1, c’est qu’il faut de la souplesse et de la dextérité pour les agrafer ! 

En conclusion

Une brassière de qualité aura toujours un certain coût. Mais une brassière adaptée est essentiel pour la santé de nos poitrines. Les seins ne sont pas des muscles, ils reposent sur les pectoraux et sont maintenus seulement par les ligaments de Cooper qui assurent le rôle de soutien. Lors de la pratique sportive, les ligaments Cooper, soutien-gorge naturel, sont exposés aux sauts, aux chutes et aux chocs. Il est donc important d’en prendre soin, avec une brassière adaptée à l’activité physique.

N’hésitez pas à commenter cet article pour parler de vos marques préférées ! Je sais que Triumph a sorti une gamme sport qui est également très appréciée. J’ai aussi entendu parler de la brassière Addidas Infinite Supernova qui convient très bien aux filles qui ont une petite poitrine et un dos large.

Strava pour Trail entre elles

Dans le monde de la course à pied moderne, le « quantified self », les stats, et le partage social sont devenus quasiment incontournables. Après Runtastic, que j’ai utilisé quelques fois comme outil de mesure, après Garmin Connect, qui bien sur est limité à ceux qui ont des montres GPS de la marque, j’ai jeté mon dévolu sur Strava.

Strava c’est quoi?

L’idée de Strava est de motiver les gens à courir ou faire du vélo. C’est un réseau social pour les sportifs. Une fois dans vos contacts vous pouvez voir les sorties de vos contacts, les commenter, les féliciter.

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Vous pouvez rejoindre le club TRAIL entre ELLES et vous challengez à nos championnes… Dur dur de les battre !!! Mais c’est toujours intéressant de se comparer, mais aussi de voir les belles sorties que font les autres.

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Au-delà de ça il y a aussi possibilité de rejoindre des challenges mensuels, courir un 10 km, un semi, le plus de kilomètres dans le mois. Vous pouvez ainsi vous comparer aux autres athlètes qui se sont inscrits à ces challenges mais aussi à vos contacts qui s’y sont inscrit également. L’autre gros avantage de Strava est pour moi la possibilité de créer un segment.

Un segment vous avez dit !!!!!

C’est quoi un segment strava . Il s agit d’un parcours ou une partie de parcours que vous crée ou qui a déjà été crée. Si le segment a déjà été crée, soit vous le repérez avant de sortir sur la carte soit lorsque vous regardez votre sortie vous avez des informations qui apparaissent. Et là surprise vous avez votre temps qui apparaît sur ce segment et vous avez votre classement parmi toutes les personnes qui sont passées ici, un bon moyen de se motiver pour essayer de gagner quelques places.

segment

Il y a plein d’autres atouts à utiliser Strava en versions gratuite ou payante, je vous laisse les découvrir. Pour ceux qui utilisent une montre Suunto les données sont transférées automatiquement si vous connectez Strava à votre compte Movescount et ce depuis peu. Vous pouvez faire la même chose avec Garmin sans problème. Une autre solution est d’utiliser l’appli sur votre téléphone portable.

Comment se connecter et transférer ses données sur Strava?

Il suffit en premier de se créer un compte sur la Page d’accueil au site Strava. Comme beaucoup d’autres réseaux à votre première connexion Strava vous propose de retrouver vos amis connecté grâce a Facebook

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L’étape d’après sera de personnaliser votre compte, personnellement je trouve dommage de ne pas pouvoir dire je suis coureuse et cycliste, mais bon ça viendra peut-être un jour… Pour le moment Strava vous laisse l’option de changer  de configuration à tout moment.

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Une fois inscrite, il va falloir donner l’autorisation à Strava de récupérer vos données automatiquement, pour cela il faut aller clicker sur le petit plus en haut a droite

page3Et choisissez « Télécharger une activité »

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Strava vous propose de synchroniser votre montre automatiquement. sélectionner commencer sous la marque de votre montre.

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Personnellement j’ai une Garmin, mais je suppose que la manipulation sera la même avec les autres montres, mais en sélectionnant « Commencer sur Garmin » vous allez relier votre compte Garmin Connect à Strava.

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Il faudra autoriser les deux applications à communiquer ensemble…

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…et finalement vous enregistrer à votre compte Garmin Connect

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Félicitation vos sorties sont désormais automatiquement synchronisé à Strava !!!!!

Maintenant vous pouvez si vous le souhaitez rejoindre le club « Trail entre elles », car c’est aussi ça Strava, rejoindre des clubs pour partager ses sorties, entraînements, compétitions avec les autres. Retournez sur le dashboard et vous verrez sur la droite un encart Clubs sur Strava

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Vous nous trouverez facilement 😉

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Je vous dit à bientôt sur Strava ! 🙂

La recette pâte de fruits par Carine

Salut Carine ! Est-ce que tu peux nous faire une rapide présentation?
Carine Dordan, catalane de Perpignan, la 40aine bien entamée, 2 grands garçons ados, pas de chien, pas de 4×4, des idées sociales revendiquées, un caractère trempé, une certaine folie douce, parfois borderline, pas hypocrite (voire trop franche) et addict à mon indépendance. Trop entière pour la demi-mesure, je ne sais pas faire semblant. Puis…tout se lit sur mon visage. Alors il suffit juste de me regarder pour me comprendre. Un cœur qui bat sûrement lentement mais qui bat pour des émotions fortes.image10

 

 

 

 

 

 

 

Durant le rassemblement à Samoens, tu nous as intrigué avec tes pâtes de fruits maison. Tu nous livrerais ton secret? 🙂

Avec grand plaisir !

Pâtes de fruits « Home Made By Moi » : Temps de réalisation 20 minutes12046600_10207593521496073_4653514371678654287_n

  • 250 gr de fraises ou fruits, à mélanger ou non (fraises et/ou bananes, dattes et ou bananes, figues, pommes et/ou bananes, coings, abricots, poires, etc etc)
  • 150 gr de sucre blanc,
  • 4 cuillères à soupe de sirop d’agave (optionnel)
  • Amandes, pistaches, noix, noisettes, raisins secs (optionnel)
  • 1.5 sachet de Vitpris (Alsa)

Pour faire de plus grosses quantités, doublez, triplez ou quadruplez les doses !!!

Préparer les fruits, les nettoyer (peler si besoin) et les mixer (pas besoin de Thermomix, hein !!!! 😉😉😉😉. Un simple mixer pas cher suffit !!!)
Mélanger le Vitpris, le sucre, le sirop d’agave (optionnel !) et en option aussi les fruits secs (noix, amandes, pistaches etc) aux fruits mixés, et poser le tout dans la casserole sur un feu doux jusqu’à la fonte totale du sucre sans cesser de remuer (risque de grumeaux). Une fois le sucre fondu, porter à ébullition et maintenir 5 min tout en remuant et le tour est joué !

Au préalable, préparer un petit moule rectangulaire et apposer une feuille de papier sulfurisé, verser la mixture chaude et laisser refroidir. Mettre ensuite au réfrigérateur. Quelques heures plus tard, couper en lamelles et envelopper dans du film alimentaire… Conservation plusieurs mois !

Lors des ravitos, pas besoin de les déballer, il faut juste presser le papier et la barre glisse à l’intérieur du film, l’absorption est rapide et super digeste ! Vous pouvez aussi remplacer le vitpris par du Agar-Agar mais le temps de prise en gélatine est plus long et la texture moins fondante. De plus le goût est un peu amer.

À vos fourneaux…et à vos papilles !!!
Et pour le prochain rassemblement TEE : BATTLE de recettes maison pour ravitos Trail 😉

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Merci 🙂 
Et si tu nous parlais un peu de ton parcours en trail maintenant?

IMG_0221Mes premiers émois en cap remontent au collège avec une 3ème place individuelle et une 1ère place par classe au cross du collège. Pendant les études supérieures, pas facile de toujours continuer et suivre avec assiduité… Mais passionnée de sport, de ski, de montagne, de neige, de glisse, de défis, j’ai toujours eu beaucoup d’activités physiques. Après la naissance de mes 2 garçons j’ai repris la cap avec du fractionné. Mais de grosses blessures à répétitions m’ont éloignée du fractionné (6 fractures de fatigue avec plâtres en 3 ans et 1/2… Et autant de périostites).

Ce sport est synonyme pour moi de découverte, de partage, d’indépendance, de liberté, d’évasion, de rencontres, d’autonomie et de dépassement personnel…donc cela a été une évidence avec le caractère que j’ai ! Besoin de personne, pas de contraintes horaires, et terrains de jeu faciles à trouver vue la variété de mon département (66) qui s’étend de la mer à la montagne.

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Voilà tout simplement comment je suis venue au Trail, en m’entraînant sur les circuits nature, la montagne et le vallonné. Et les organisateurs de courses des Pyrenées-Orientales profitaient de la diversité du département et de sa géographie, pour organiser ce que l’on appelait « à l’époque » (avant que le mot Trail ne devienne légion…) les cross, les courses nature et montagne. Passionnée par la découverte, la variété des éléments et des terrains, le trail a donc été une suite logique…puisque je faisais déjà des sorties nature à la découverte de nouveaux lieux ! D’ailleurs je choisis mes courses à l’envie, à la variété, à la découverte et à la beauté, et non de façon tactique ou pratique. Il faut que je sois séduite avant tout, que le lieu me transporte, que la nature me fasse rêver, que le voyage soit mental, que le défi soit personnel. Sans magie, sans ambiance, sans partage, l’intérêt est pour moi réduit à néant.
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Quels sont tes plus beaux moments TRAIL aujourd’hui?
image21Mes plus belles émotions sportives, je les ai vécues sur route avec les Marathons de NY et Paris, avec un chrono de 3h44. Puis en trail à l’arrivée du Marathon des Causses aux Templiers. Puis ensuite à l’ITT de Val d’Isère, au grand Trail des Templiers, à l’ecotrail de Paris et surtout lors d’ultras sur la Cordillère Blanche au Perou et sur la Bolivia Ultra Race. Beaucoup d’émotions partagées, et j’avais conscience de tout le chemin parcouru et reparcouru pour en arriver là…

 

Tout cela demande une sacrée préparation ! Comment est-ce que tu gères tes entrainement aujourd’hui?
Mes entraînements sont artisanimage12aux, surtout par le fait que je jongle avec mes blessures qui sont une épée de Damoclès permanente, mon travail et mes mes garçons Louis et Charles. Et puis suivre un plan, ça m’indispose ! Je pratique aussi le fitness en salle de sport pour la PPG : body pump, RPM, CX, etc. Et tous les we d’hiver je monte aux Angles (station de ski 66) pour ski, ski de Rando, Run.

Ces 5 dernières années ont été en dents de scie voire certaines catastrophiques pour moi à cause des fractures : annuler des courses, renoncer à des dossards, voir s’envoler des gros défis, regarder les copains partir sur des événements, lire les posts, devoir rester immobilisée…sont autant de coups de poignard qui engendrent des douleurs morales bien souvent supérieures aux physiques. C’est alors qu’il faut puiser dans son mental et qu’il sert énormément.
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Après une fin d’été 2012 où j’étais autorisée à trotter gentiment…ma reprise s’est faite dans le dur. J’avais terminé 2ème du challenge snow Trail Salomon, et j’étais invitée par la marque à courir l’Ubaye Trail en août. Je me suis alignée sur le 25kil et ses 1200 de D+ avec seulement 3 sorties de 6km sur du plat !!! Tout au mental… Puis j’ai enchaîné avec quelques trails (Collioure, les Templiers et son marathon des Causses et le snow Trail la Romeufontaine). J’ai refait NY pour la 3ème fois en 2013 avec une fracture du tibia…dans des douleurs horribles mais sous les 4h malgré des arrêts incessants. Puis il y a eu beaucoup d’autres trails et ultras : le plus beau en Europe étant celui à Zermatt au Cervin, le « Matterhorn Ultraks ». Le Perou et ses 220km pour 13000D+, puis la Bolivie à courir entre 4000m et 6000m d’altitude.
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Mais ma joie de vivre, mes petits bonheurs, l’envie de parcourir des chemins insolites, de gravir de nouveaux sommets, de trotter entre amis, de découvrir des paysages merveilleux, de me retrouver avec moi-même, de vivre des défis personnels grisants, de communier avec les éléments, bref, de me sentir vibrer et vivre…est intacte !

J’espère cependant que mon plus beau souvenir reste à venir, reste à réaliser, reste à partager, reste à sceller ! Je pars en janvier pour un ultra en Patagonie/Chili avec mon ami Christophe Le Saux…et c’est un sacré morceau !!

Nb : je n’aime pas l’été, je suis un ours, amoureuse du froid, de l’hiver, de la neige, des ciels bleus et ensoleillés de l’hiver, donc…plutôt Tromso que les Sables pour partager un défi :)))image4image3

Merci de nous avoir fait rêver avec toutes ces photos magnifiques !
Pour finir, un petit mot sur ton boulot, qui je crois à un rapport avec le TRAIL?
Je suis, par passion et par loisir, (car j’ai un « vrai » travail à côté) testeur de produits course à pied et rédacteur pour le magazine TraileurZ. Être rédacteur et testeur, c’est associer la tête et le corps, c’est faire rouler 2 machines pour un seul plaisir…le nôtre !

Recette de gâteaux et barres energétique

Petit déjeuner du sportif, le dernier repas avant une course

Ce dernier repas doit être digeste et sera de préférence pris 2 à 3h avant la compétition.

L’enjeu ici est de préparer le corps à fournir un futur effort. Ainsi les aliments seront de préférence à base de glucides complexes pour que de leur digestion lente, les glucides soient disponibles au coureur aux bons moments.
En consommant des glucides complexes le matin, on évite une réponse insulinique trop importante dûe à l’ingestion de sucres rapides. Cela aurait un effet contre productif pour l’effort.

L’apport hydrique ne doit pas être négligée car pour ingérer 2,1g de glucides correctement il faut associer 2,7g d’eau… donc il faut boire !! Il ne faut pas rater son hydratation avant l’effort. Surtout le matin où le jeune de la nuit a pu déshydrater l’organisme. Éviter le lait entier ou le lait demi-écrémé au delà de 20cl car sa digestion serait un fardeau plus qu’un bénéfice.

Ma recette gâteau énergétique maison

La recette de cake que je vous propose, ci dessous répond à ce cahier des charges de part la présence de muesli et de farine de châtaigne. L’apport en lipides a été limité afin de ne pas alourdir la digestion.

Ingrédients

  • 300g de farine de châtaignes
  • 50g de sucre + 100g de fructose
  • 150g de muesli mixé
  • 2c à soupe de poudre d’amandes
  • 2c à soupe de poudre de noisettes
  • 1 sachet de levure chimique
  • quelques fruits secs (à votre convenance ex abricots, raisins secs…)mixés
  • ½ litre de lait de soja arôme vanille

La préparation
Bien mélanger le tout, mettre dans un moule (20cm de rayon et 3 ou 4 cm de hauteur) en silicone ou en téflon (pour éviter de beurrer afin que ce soit plus digeste), et faire cuire th 6- 200C° pendant 45 minutes. Dégustez froid.

Cette recette permet de faire 4 portions donc 4 repas, le gâteau est consommable jusqu’à 2 jours après sa préparation mais vous pouvez également le congeler pour éviter le gaspillage.

 

Ode M. , du groupe Trail entre Elles, nous propose son cake petit déjeuner :

A titre indicatif, pour 3 parts

Ingrédients

  • 150 g de farine blanche
  • 30 g d’amande ou de noisette en poudre
  • 75 g de sucre blanc
  • 1 sachet de levure
  • 150 g banane
  • 200 ml de lait 1/2 écrémé
  • 1 œuf entier + 1 blanc
  • 1 pointe de couteau de cannelle en poudre (1/4 de cuillerée à café)
  • 1 pincée de sel

La préparation

  • Dans un premier récipient, mélanger de façon homogène farine, poudre d’amande ou de noisette, levure, cannelle. Tamiser l’ensemble
  • Dans un second saladier, battre énergiquement l’œuf entier avec le sucre. Le faire jusqu’à ce que le mélange blanchisse afin de stabiliser le jaune.
  • Battre le blanc en neige avec la pincée de sel dans un récipient à part, puis l’incorporer délicatement au mélange.
  • Verser délicatement la 2ème préparation à la 1ère, et mélanger.
  • Ajouter progressivement le lait à l’ensemble
  • Ajouter la banane coupée en rondelles à la préparation.
  • Verser la pâte dans un moule à cake préalablement beurré.
  • Enfourner le plat à 160-180°C (Thermostat: 5-6) dans un four préchauffé (40 minutes de cuisson).

 

Dalida G., du groupe Trail entre Elles, a elle aussi une proposition de gâteau :

Recette diététique du gâteau sport Nicolas AUBINEAU ( plus de variantes sur le site de Nicolas Aubineau )
Ingrédients
  • 300 g de farine blanchegateau sport
  • 400 mL de lait 1/2 écrémé stérilisé Uht
  • 150 g de miel
  • 20 g d’abricot seché
  • dénoyauté, 20 g de figue séchée
  • 20 g de pruneau
  • 60 g de raisin sec
  • 1 cuillère à soupe d’huile combinée (mélange d’huiles)
  • 1 sachet de levure
  • 1 cuillère à soupe d’amande en poudre.

Préparations
Mélanger l’ensemble des ingrédients, huiler le moule (à cake ou autre),  cuire à four chaud (th.6, 180°C) pendant 40 minutes environ (pour vérifier la cuisson, planter un couteau au centre du gâteau sport, s’il est cuit, il doit ressortir propre). Laissez refroidir avant de découper et de savourer!
Préparation : 10 minutes.
Cuisson : 40 minutes +/-5 minutes selon les fours.

 

Karine L, du groupe Trail entre Elles, a publié sur le groupe la recette du gâteau énergie pour les runners


Ingrédients

  • 1 yaourt à la vanille (le pot peut servir pour les dosages)
  • 3 pots de farine complète (soit 100 gr)
  • 1/2 pot de sucre cassonade  (soit 50 gr)
  • 1 pot de sirop d’agave (soit 3 grosse cuillères à soupe : Édulcorant naturel qui a un faible indice glycémique mais fort pouvoir sucrant)
  • 1 grosse cuillère de miel d’acacia (meilleur pour la régulation intestinale)
  • 3 œufs
  • 1 poignée de noisettes (environ 60 gr)
  • 1 poignée d’amandes (environ 60 gr)
  • fruits secs tels que des abricots ou raisins
    (les fruits secs ou à coque peuvent être variés selon vos préférences)
  • 3 cl d’huile d’olive (oui oui ! pour ses bienfaits et ses vitamines !)
  • 1 pincée de cannelle
  • 1 cuillère à soupe de bicarbonate de sodium (remplace la levure pour que ce soit plus digeste)

Préparations

  1. Préchauffez votre four à 180 degrés.
  2. Dans un saladier,  versez le yaourt à la vanille,  la farine, et  les oeufs. Mélangez puis ajoutez le sucre,  le miel et le sirop d’agave,  et l’huile d’olive.
  3. Mixez les noisettes et amandes dans votre blender.
  4. Les rajouter au reste de la préparation . Ajoutez les abricots secs, la cannelle et le bicarbonate de sodium.
  5. Versez dans un ou deux moules à cake. ( je sépare dans deux moules afin de découper des petites barres à emporter )
  6. Enfournez 35 minutes à 180 degrés.
  7. Attendre un peu avant de démouler.

 

Pendant l’effort, le ravitaillement

Il faut pendant l’effort réapprovisionner l’organisme en glucides à la fois complexes (afin que la digestion lente des glucides soit disponible plus tard dans l’organisme) et simples disponibles immédiatement pour palier aux coups de pompes.

Ma recette de barre barre de l’effort endurance

Cette répond à ces exigences et peuvent être une alternative aux ravitaillements traditionnels. Elle ne dispense pas de s’hydrater. Il est d’ailleurs recommandé d’associer à chaque prise  10-15cl d’eau afin que la digestion soit plus aisée.

Image result for gateau energetique maisonIngrédients 

  • 100g de fructose
  • 250g de poudre d’amande
  • 50g de cassonade
  • 60g de fécule de pomme de terre
  • 80g de graines de sésame ou muesli mixé
  • une petite cuillère à café d’huile de pépin de raisin

Préparations
Bien mélanger pendant un long moment puis mettre au moins 8h au réfrigérateur.

 

Geneve A, du groupe Trail entre Elles, nous propose sa recette de barre énergétique

Pour les girls power, Barres énergétiques 4

ingrédients  

  • 200g de poudre d’amande blanche
  • 2 poignées de raisins blonds
  • env 30g de flocons d’avoine
  • env 40g de graines de sésame natures
  •  3 c. A soupe d’eau

Préparations
Mouliner le sésame avec les raisins. Réserver
Mouliner les flocons d’avoine et ajouter au mélange précédent.
Ajouter la poudre d’amande, 3 c à s d’eau et malaxer le tout à la main!
Étaler dans des petits plats et mettre au frais toute une nuit.

Adapter sa foulée en trail

Côte : adaptez votre foulée !

Pour bien appréhender une montée, modifiez votre foulée

En montée, vaut-il mieux avoir une foulée courte mais non finie ou plutôt des foulées plus longues et bien terminées ?

La réponse de Sébastien Chaigneau (Ultra traileur de Team North Face) :

C’est une question un peu étrange car, en montée, seule la pente va déterminer votre foulée. Mais je ne vais pas vous laisser ainsi en plan :

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Isabelle au Km vertical de St Martin de Vésubie

En côte, la foulée doit être plus courte, plus rasante – plus économique, en résumé.

Si vous souhaitez avoir une foulée bien terminée et ample en montée, il est nécessaire de reprendre les exercices de l’école d’athlétisme afin de revoir les basiques : décomposition de la foulée, travail avec des lattes au sol en s’imposant un seul appui, foulées bondissantes, talons-fesses, etc). Il faut aussi effectuer des séances en côte (montées et descentes), dans les escaliers et, surtout, faire du renforcement musculaire.

Mais attention, car ce travail doit se faire hors saison puisqu’il est pratiquement impossible de le réaliser sans que ce soit au détriment des autres secteurs. De plus, si vous vous astreignez à courir avec une foulée ample dans les côtes en compétition, vous risquez de manquer d’énergie et de jambes  lorsque vous serez sur les portions plates ou en descente.

Effectivement, en adoptant une foulée ample, vous allez avoir de bonnes sensations en montées, mais ensuite ? Personnellement, je préfère largement avoir une foulée plus courte afin de parfaitement gérer la suite du parcours.

Sachez aussi que les bras ont une grande importance dans la gestion des montées. Certains, comme Marco Olmo, mettent les deux mains dans le dos ; personnellement, je raccourcis l’angle de fermeture de mes bras afin de garder une vitesse de mouvement et non une amplitude qui me ferait exploser les cuisses.

Je pense que si le traileur pouvait, en montée, effectuer des foulées longues et terminées, de nombreux coureurs de haut niveau les aurait déjà adoptées et les chronos auraient explosé sur les montées sèches ou les kilomètres verticaux. Ils  se gagneraient en 15 mn et non en 30-32 mn, comme actuellement…

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Estelle en pleine forme !

Pour bien gérer une montée, le seul facteur déterminant est votre entraînement. Il faut prendre l’habitude de courir en montée et travailler autant vos jambes que vos bras. Ceux-ci ont un rôle primordial : le traileur l’oublie trop souvent. Ce sont eux qui donnent de la vitesse et non vos jambes avec la qualité de votre foulée.

De fait, si vous raccourcissez le mouvement de vos bras et adoptez une foulée économique, vous pouvez, avec l’entraînement, passer un peu partout en courant. Mais à partir d’un certain pourcentage, ne vous acharnez pas, vous gagnerez du temps en marchant et ramasserez ceux qui s’acharneront à courir.

L’histoire du lièvre et de la tortue !

Bien descendre en trail : 5 astuces

Si la difficulté d’un trail se mesure pas son dénivelé positif, c’est bien la descente qui est souvent le juge de paix. Pour bien descendre en trail, suivez ces 5 astuces 

En descente le coureur a souvent tendance à vouloir se redresser pour compenser l’entraînement vers l’avant. C’est une erreur, car la descente provoque alors une sur-sollicitation des muscles antérieurs de la jambe (les quadriceps), et accroit la fatigue musculaire. En outre, vous utilisez plus d’énergie en contractant notamment tout le haut du corps, le but recherché étant au contraire d’être le plus relâché possible.

Depuis toujours, la descente est la grande spécialité de Sébastien Spehler (champion de France de trail long 2013), «pourtant jouer avec les limites n’est pas donné à tous les coureurs», analyse Julien Rançon, entraîneur de Sébastien et également champion de France 2013 de trail court, «il y a une certaine part d’innée dans la descente. Il y a aussi de la technique et du travail, mais la prise de risque n’est pas évidente pour tout le monde. Certains coureurs n’iront jamais très vite en descente». Il est difficile de proposer un entraînement type, car il s’agit toujours d’un subtil mélange entre prise de risque (maîtrisée) et technique d’appui. En tant qu’ancien coureur de canicross, Sébastien a peut-être gardé l’habitude d’être tiré vers l’avant, «j’apprécie vraiment ces moments où tu sens monter une petite pointe d’adrénaline en prenant de la vitesse, j’arrive toujours à bien gérer ces portions, tout en limitant les risques».

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Isabelle au Morocco Tizi N’Trail

1-    Le renforcement musculaire pour bien descendre en trail.

Il faut plutôt privilégier un travail pliométrique (quadriceps et ischio-jambiers). Des exercices plus spécifiques (mêlant excentrique et concentrique) et moins ennuyeux. Il suffit d’utiliser le poids du corps. Comme par exemple les foulées bondissantes (saut en rebondissant exagérément lors de chaque foulée), les sauts groupés (sautez sur place, pied joints, le plus haut possible. Pliez et dépliez les jambes en l’air puis atterrissez sur la pointe), les squats sautés ou le skipping sur marches.

2-    Maitriser l’apesanteur pour bien descendre en trail.

L’objectif est de maintenir des foulées courtes en conservant un appui sur l’avant du pied. En attaquant la descente sur le talon, on freine le mouvement naturel et on augmente la contrainte musculaire. Il faut aussi diversifier les terrains, en alternant des pentes assez roulantes pour travailler l’amplitude de foulée, et des descentes plus techniques pour développer la cadence. Un bon exercice consiste à mettre les bras en croix et à descendre en se penchant légèrement vers l’avant.

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Estelle, « sans les mains » 🙂

3-    Courir relâché pour bien descendre en trail.

Rester le plus souple et détendu possible, le but est de supprimer toute raideur et crispation musculaire. En descente les bras servent aussi de stabilisateurs, pas uniquement de balanciers. Garder les coudes légèrement relevés pour l’équilibre général, cela va vous aider à garder une bonne position en corrigeant «l‘assiette».

4-    Voir loin pour bien descendre en trail.

Regardez suffisamment loin devant vous pour anticiper le terrain et l’endroit où votre pied va prendre appui. Le reste est un mélange réussi entre anticipation (des trajectoires, de la vitesse, de la foulée) et réaction instantanée lors de chaque appui, qui peut être complètement différent du précédent.

5-    Gérer son effort pour bien descendre en trail.

Bien maîtriser ses descentes, c’est savoir gérer son effort. Il est important de toujours prendre la course dans sa totalité, car seule la dernière descente fait réellement appel aux qualités techniques, toutes les autres pentes dépendent d’abord d’une bonne gestion de course.

 

Bien entretenir son réservoir à eau aussi appelée Camelbak®

Préambule

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Isa équipée de son Camelbak, en galère sur un trail 😉

Les poches à eau, que l’on appelle souvent Camelbak® sont aujourd’hui un outil  indispensable de la panoplie de la parfaite traileuse. Sa contenance va en général de 1 à 3 litres, les plus régulièrement prisées sont les 1,5 et 2 litres.

Aujourd’hui, nous allons étudier comment faire durer le plus longtemps possible une poche à eau et comment l’entretenir et la nettoyer…

 

Pourquoi les nettoyer ?

Si vous ne mettez que de l’eau, cela ne vous concerne pas ou presque. Par contre si vous utilisez des poudres énergétique, il faut nettoyer régulièrement votre poche à eau pour éliminer notamment les bactéries, les moisissures, les odeurs, le goût de votre boisson énergétique… Une poche bien entretenue durera des années !

 

Les principes de base :

Après chaque sortie, il faut penser à vider rapidement votre poche à eau. C’est sûre que ce n’est pas l’activité rêvée en rentrant juste d’un Trail éreintant ! J’avoue que je laisse parfois la mienne traîner quelque jours dans mon entrée.. 😉 Normalement, après avoir trébuché une ou deux fois dedans, je me décide enfin à la ranger 🙂

C’est important car en plus du dépôt de bactéries, votre poche ou tuyau peut se colorer de la couleur de la boisson pour l’éternité ! Sans compter que cela peut vous laisser un goût désagréable très longtemps. J’ai testé pour vous :)

Il ne suffit pas de la vider, mais il faut aussi la rincer, même renouveler plusieurs fois l’opération y compris le tuyau en le démontant de ses extrémités si possible.

 

Des techniques pour vous aider

Le kit de nettoyage
Vous pouvez utiliser un kit de nettoyage que vous trouvez facilement dans le commerce. asset_11Il est en général composé d’une brosse longue tige pour le tuyau (à mon avis c’est le plus important et l’outil indispensable que vous devez acquérir pour votre tuyau), d’un écarteur pour suspendre et faire sécher la poche, d’une brosse pour l’intérieur de la poche. Ce kit est disponible partout, plusieurs marques le font, vous en aurez à tous les prix. Cela va de 10€comme sur Amazon (XLC set nettoyant pour d’hydratation Accessoire sac à dospoche eau camelbak) à 20€ pour les plus chers. Personnellement, je n’ai pas vu de différence entre les premiers prix et les hauts de gamme !

La solution de grand-mère
Moins cher et moins encombrant aussi : quelques gouttes de javel ou de vinaigre mélangées à de l’eau chaude pour nettoyer votre poche à eau. Je l’ai déjà pratiqué, cela fonctionne bien. Attention de ne pas trop mettre de ces produits agressifs, car votre poche à eau pourrait en attraper leur goût…

L’avis de Francoise de Trail Entre ELLES : Méthode rapide et efficace : bicarbonate et ensuite je la range au congélateur

Les pastilles désinfectantesmicropur-forte-100-g
La solution pour les fainéants : Il existe aussi les  pastilles désinfectantes pour nettoyer tout cela. Direction votre pharmacie pour vous équiper !  Pour cela, il suffit de plonger dans une grande bassine remplie d’eau pendant au moins 1h votre poche à eau et ses accessoires  avec 1 ou 2 pastilles, puis de rincer le tout à l’eau claire et de faire égoutter…

 

Une fois nettoyée, où la ranger ?

Egalement pour son rangement, il ne faut pas être négligeant. Vous devez la protéger de la poussière, du soleil… Une technique très répandue que j’utilise est qu’une fois la poche à eau nettoyée, vous pouvez la mettre dans le congélateur. Si si ! Il reste toujours une petite place entre les petits pois et les pommes frites 😉 Pourquoi cela ? Car à moins 20 degrés, aucune bactérie n’est assez forte pour y résister !

Mais attention quand même, la poche à eau a une fâcheuse tendance à aimer les odeurs et goûts qui l’entoure, ne la mettez pas à coté de vos oignons, ails ou autres…

L’avis de Celine de Trail Entre ELLES : Je ne m’occupe pas beaucoup de ma poche à eau. Juste je la vide et la met juste au congélateur après chaque sortie. Comme je ne met aucune boisson dedans, cela suffit ! J’ai la même depuis des années et pour l’instant, elle se porte très bien 🙂

Le floc – floc de la poche à eau

Vous le connaissez bien ce doux bruit de floc-floc qui rythme chacune de vos foulées n’est ce pas? 🙂

Ce clapotis est due au trop plein d’air laissé au moment du remplissage de la poche à eau. En vous déplaçant, l’eau non compressée bouge dans le camelbak crée ce bruit insupportable. Eh ben, figurez vous que ce bruit peut être supprimé !

Comment faire? Facile !

Une fois votre poche à eau remplie, commencez par chasser un peu d’air en aplatissant les FullSizeRender (1)deux cotés. Puis fermez votre poche à eau.

Retournez votre poche à eau pour que votre liquide se retrouve  à sa porte d’entrée et que votre pipette ne soit pas en contact avec l’eau. Soufflez légèrement un petit coup pour remettre l’air du tuyau dans la poche à eau.

Puis vous faites l’opération inverse ( en gardant toujours votre poche retournée ) : vous aspirez plus fortement avec votre pipette. Comme le liquide se trouve toujours dans l’autre ” sens “, vous aspirez donc de l’air.

Voilà, fini le floc-floc ! 🙂  Il faudra trouver autre chose pour rythmer vos trail 😉