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Quelle brassière de sport choisir pour protéger notre poitrine ?

Commençons par un sujet qui nous concerne toutes et qui revient souvent :

Quelle brassière de sport choisir pour protéger notre poitrine ?

Eh oui, même si on aime toute courir, on n’a pas forcément envie de se retrouver avec deux magnifiques gants de toilettes dans quelques années ! 😉 Sans parler des problèmes d’irritation… Bref, c’est un sujet très important pour nous les femmes, sujet qu’on a malheureusement tendance à négliger !!

Et si on commencait par un peu d’histoire.. ?

En 1975, Glamorise sortait la première brassière spécifique au sport. Glamour n’est ce pas?

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Bien que très populaire auprès de ses clientes, de nombreux revendeurs ont refusé de distribuer ce genre de produit, et le modèle fut retiré.

Ce n’est que quelques année plus tard, avec l’explosion du jogging, que les brassières de sport refirent leur apparition, comme ci-dessous, la marque Shock Absorber qui est lancée avec l’appui de Sally Gunnell.1995

Bon, maintenant que l’instant culture est passé, revenons à nos moutons 🙂

C’est vrai que quand on voit les prix des brassières, on y réfléchi à deux fois… J’espère que cet article vous aidera à y voir plus clair !

Je vous propose de voir les modèles les plus utilisés aujourd’hui par les coureuses :

ANITA ACTIVE EXTREME CONTROL : 59€ en vente ICI

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Celui la, c’est mon chouchou, je ne jure que par lui ! (Isa, 95C) ! Bonnets sans couture, doublés en éponge. Ce qui me surprend le plus, c’est le confort au niveau des bretelles. Elles sont rembourrées et super agréables. Bref, je l’adore !

 SHOCK ABSORBER, en vente chez Décathlon : environ 40€

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Encore une fois, un soutien-gorge très confortable pour les fortes poitrines avec un très très bon maintient. Les tailles montent jusqu’au bonnet G !

Les bretelles  sont rembourrées et réglable. Il y a également une double agrafe dans le dos. Enfin, sa matière absorbe l’humidité et l’évacue pour laisser la peau sèche pendant l’effort.

Le petit plus : Bande réfléchissante sur les bonnets pour pouvoir le porter sans haut la nuit, bretelles réglables

L’avis de Delphine de Trail entre Elles, 31ans, 90C : Je recommande ce soutien-gorge a toutes celles qui ont une poitrine généreuse et qui font de la course à pieds. Fini les blessures liées à des soutien-gorge inadaptés !! Les qualités de ce produit sont : le confort, le très bon maintien et la légèreté ! En bref courir rime avec liberté !!

 Anita Dynamix Star, marque allemande : 60€ en vente ICI

5537-364-5529-001-activeJe trouve cette brassière sublime ! Elle a d’ailleurs reçu le prix du design Red Dot. Elle a un système d’attache breveté Easy On & Off, qui permet un enfilage et déshabillage faciles grâce à une large ouverture. (Ca évite de nous décoiffer 😉 )

Encore une fois, nous avons un dos nageur pour une liberté de mouvements et un maintien élevé.

Le petit plus : Réglages des bretelles par l’avant

L’avis de Delphine de Trail entre Elles, 31ans, 90C : Le meilleur support que je n’ai jamais connu ! J’aime le fait qu’on puisse ajuter au niveau des épaules et du dos pour qu’il colle parfaitement à la peau. Cher certes, mais allez-y les yeux fermés,  ça en vaut le coût car le maintien est vraiment irréprochable !

Zsport Zbra Evolution, marque Francaise : 40€ en vente ICI

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Cette brassière est équipée d’une fermeture sur le devant pour une mise en place simple et rapide, de bretelles en mousse pour un meilleur confort au niveau des épaules, et d’un dos en « V » pour une grande liberté de mouvement.

Le petit plus : Des passants de fixation vous permettent d’accrocher votre cardiofréquencemètre.

L’avis d’Estelle, staff de Trail Entre ELLES, 85C, 39 ans : J’avais des aprioris par rapport à la fermeture devant, j’avais peur qu’elle me blesse. Il y a un ruban de protection entre la peau et le zip pour ne sentir aucun frottement, et un petit crochet nous aide à maintenir le tout pour le fermer. Au départ, la compression est telle qu’on a franchement du mal à respirer ! Mais la sensation s’estompe rapidement. Côté esthétisme, les très larges bretelles sont visibles, on ne pourra pas frimer en débardeur. Mais ce n’est pas le but recherché hein, on frimera plus tard avec votre beau décolleté ! 🙂 Le dos en V laisse une grande liberté de mouvement, c’est agréable. Pendant la course, le maintien est évident. La poitrine est comprimée, et bouge peu. Les bretelles sont en mousse et n’engendrent aucun tiraillement ou frottement pendant la séance. Bref, un très bon produit pour un maintien maximal, indispensable à la pratique de la course à pied. J’ai acheté mon premier modèle il y a maintenant 2 ans et jamais je n’ai eu de soucis avec cette fermeture, j’en ai depuis acheté un deuxième et je viens d’en reprendre 2 autres !!!

ODLO High Ultimate Fit, marque Suisse : environ 50€

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Cette brassière est très appréciée par les coureuses à fortes poitrine. Les bretelles en X permettent d’avoir un meilleur maintient, avec un réglage dos large avec trois agrafes. Les bretelles rembourrées vous offrirons un bon confort.

Le petit plus : Molécules d’argent contre les odeurs et la croissance des bactéries

L’avis de Nathalie de Trail Entre ELLES, 95D, 45ans (qui est très bavarde :p) : la matière est confortable, épouse parfaitement les formes et évacue très bien la transpiration : aucune sensation d’humidité froide comme j’ai pu le reprocher à d’autres modèles. Top confort avec la large bande élastiquée : pas d’irritation, pas de frottement, et je glisse même en-dessous ma ceinture cardio ! Lavage après lavage (elles sèchent super vite), les brassières sont toujours au top (juste le logo « odlo » qui disparaît peu à peu), ne se détendent pas, ne montrent pas de signes de faiblesse (mes plus anciennes datent de l’été 2013). En résumé, ce que j’adore par-dessus tout, c’est le maintien. Le bémol, s’il faut en trouver 1, c’est qu’il faut de la souplesse et de la dextérité pour les agrafer ! 

En conclusion

Une brassière de qualité aura toujours un certain coût. Mais une brassière adaptée est essentiel pour la santé de nos poitrines. Les seins ne sont pas des muscles, ils reposent sur les pectoraux et sont maintenus seulement par les ligaments de Cooper qui assurent le rôle de soutien. Lors de la pratique sportive, les ligaments Cooper, soutien-gorge naturel, sont exposés aux sauts, aux chutes et aux chocs. Il est donc important d’en prendre soin, avec une brassière adaptée à l’activité physique.

N’hésitez pas à commenter cet article pour parler de vos marques préférées ! Je sais que Triumph a sorti une gamme sport qui est également très appréciée. J’ai aussi entendu parler de la brassière Addidas Infinite Supernova qui convient très bien aux filles qui ont une petite poitrine et un dos large.

Adapter sa foulée en trail

Côte : adaptez votre foulée !

Pour bien appréhender une montée, modifiez votre foulée

En montée, vaut-il mieux avoir une foulée courte mais non finie ou plutôt des foulées plus longues et bien terminées ?

La réponse de Sébastien Chaigneau (Ultra traileur de Team North Face) :

C’est une question un peu étrange car, en montée, seule la pente va déterminer votre foulée. Mais je ne vais pas vous laisser ainsi en plan :

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Isabelle au Km vertical de St Martin de Vésubie

En côte, la foulée doit être plus courte, plus rasante – plus économique, en résumé.

Si vous souhaitez avoir une foulée bien terminée et ample en montée, il est nécessaire de reprendre les exercices de l’école d’athlétisme afin de revoir les basiques : décomposition de la foulée, travail avec des lattes au sol en s’imposant un seul appui, foulées bondissantes, talons-fesses, etc). Il faut aussi effectuer des séances en côte (montées et descentes), dans les escaliers et, surtout, faire du renforcement musculaire.

Mais attention, car ce travail doit se faire hors saison puisqu’il est pratiquement impossible de le réaliser sans que ce soit au détriment des autres secteurs. De plus, si vous vous astreignez à courir avec une foulée ample dans les côtes en compétition, vous risquez de manquer d’énergie et de jambes  lorsque vous serez sur les portions plates ou en descente.

Effectivement, en adoptant une foulée ample, vous allez avoir de bonnes sensations en montées, mais ensuite ? Personnellement, je préfère largement avoir une foulée plus courte afin de parfaitement gérer la suite du parcours.

Sachez aussi que les bras ont une grande importance dans la gestion des montées. Certains, comme Marco Olmo, mettent les deux mains dans le dos ; personnellement, je raccourcis l’angle de fermeture de mes bras afin de garder une vitesse de mouvement et non une amplitude qui me ferait exploser les cuisses.

Je pense que si le traileur pouvait, en montée, effectuer des foulées longues et terminées, de nombreux coureurs de haut niveau les aurait déjà adoptées et les chronos auraient explosé sur les montées sèches ou les kilomètres verticaux. Ils  se gagneraient en 15 mn et non en 30-32 mn, comme actuellement…

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Estelle en pleine forme !

Pour bien gérer une montée, le seul facteur déterminant est votre entraînement. Il faut prendre l’habitude de courir en montée et travailler autant vos jambes que vos bras. Ceux-ci ont un rôle primordial : le traileur l’oublie trop souvent. Ce sont eux qui donnent de la vitesse et non vos jambes avec la qualité de votre foulée.

De fait, si vous raccourcissez le mouvement de vos bras et adoptez une foulée économique, vous pouvez, avec l’entraînement, passer un peu partout en courant. Mais à partir d’un certain pourcentage, ne vous acharnez pas, vous gagnerez du temps en marchant et ramasserez ceux qui s’acharneront à courir.

L’histoire du lièvre et de la tortue !

Bien descendre en trail : 5 astuces

Si la difficulté d’un trail se mesure pas son dénivelé positif, c’est bien la descente qui est souvent le juge de paix. Pour bien descendre en trail, suivez ces 5 astuces 

En descente le coureur a souvent tendance à vouloir se redresser pour compenser l’entraînement vers l’avant. C’est une erreur, car la descente provoque alors une sur-sollicitation des muscles antérieurs de la jambe (les quadriceps), et accroit la fatigue musculaire. En outre, vous utilisez plus d’énergie en contractant notamment tout le haut du corps, le but recherché étant au contraire d’être le plus relâché possible.

Depuis toujours, la descente est la grande spécialité de Sébastien Spehler (champion de France de trail long 2013), «pourtant jouer avec les limites n’est pas donné à tous les coureurs», analyse Julien Rançon, entraîneur de Sébastien et également champion de France 2013 de trail court, «il y a une certaine part d’innée dans la descente. Il y a aussi de la technique et du travail, mais la prise de risque n’est pas évidente pour tout le monde. Certains coureurs n’iront jamais très vite en descente». Il est difficile de proposer un entraînement type, car il s’agit toujours d’un subtil mélange entre prise de risque (maîtrisée) et technique d’appui. En tant qu’ancien coureur de canicross, Sébastien a peut-être gardé l’habitude d’être tiré vers l’avant, «j’apprécie vraiment ces moments où tu sens monter une petite pointe d’adrénaline en prenant de la vitesse, j’arrive toujours à bien gérer ces portions, tout en limitant les risques».

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Isabelle au Morocco Tizi N’Trail

1-    Le renforcement musculaire pour bien descendre en trail.

Il faut plutôt privilégier un travail pliométrique (quadriceps et ischio-jambiers). Des exercices plus spécifiques (mêlant excentrique et concentrique) et moins ennuyeux. Il suffit d’utiliser le poids du corps. Comme par exemple les foulées bondissantes (saut en rebondissant exagérément lors de chaque foulée), les sauts groupés (sautez sur place, pied joints, le plus haut possible. Pliez et dépliez les jambes en l’air puis atterrissez sur la pointe), les squats sautés ou le skipping sur marches.

2-    Maitriser l’apesanteur pour bien descendre en trail.

L’objectif est de maintenir des foulées courtes en conservant un appui sur l’avant du pied. En attaquant la descente sur le talon, on freine le mouvement naturel et on augmente la contrainte musculaire. Il faut aussi diversifier les terrains, en alternant des pentes assez roulantes pour travailler l’amplitude de foulée, et des descentes plus techniques pour développer la cadence. Un bon exercice consiste à mettre les bras en croix et à descendre en se penchant légèrement vers l’avant.

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Estelle, « sans les mains » 🙂

3-    Courir relâché pour bien descendre en trail.

Rester le plus souple et détendu possible, le but est de supprimer toute raideur et crispation musculaire. En descente les bras servent aussi de stabilisateurs, pas uniquement de balanciers. Garder les coudes légèrement relevés pour l’équilibre général, cela va vous aider à garder une bonne position en corrigeant «l‘assiette».

4-    Voir loin pour bien descendre en trail.

Regardez suffisamment loin devant vous pour anticiper le terrain et l’endroit où votre pied va prendre appui. Le reste est un mélange réussi entre anticipation (des trajectoires, de la vitesse, de la foulée) et réaction instantanée lors de chaque appui, qui peut être complètement différent du précédent.

5-    Gérer son effort pour bien descendre en trail.

Bien maîtriser ses descentes, c’est savoir gérer son effort. Il est important de toujours prendre la course dans sa totalité, car seule la dernière descente fait réellement appel aux qualités techniques, toutes les autres pentes dépendent d’abord d’une bonne gestion de course.